SEPTIEME JOUR

15/12/2015 11:43

MANDALAY -- AMARAPURA

INFOS : L’école est obligatoire . . .

La Birmanie est un pays agricole. Les paysans n’ayant que des bœufs pour les aider, ils ont aussi besoin de bras. La présence des enfants à l’école n’est pas vérifiée. Cette tâche de persuasion est dévolue aux chefs de village. Souvent : nécessité fait loi.

Les paysans les plus « riches » achètent un tracteur grâce à l’ouverture facile et récente des micro-crédits.

REVENONS A NOUS,

Où sommes nous, où allons nous

Nous partons de l’hôtel en bus

Visite de la pagode de MAHAMUNI

Nous passons devant l’entrée principale avec ses lions mais le bus ne peut pas s’arrêter, il doit aller au parking à l’entrée nord qui n’a pas d’intérêt. Je préviens le guide que je quitte le groupe car je tiens à cette photo et je disparais durant 20mn. Heureusement, je retrouve le groupe malgré les dédales de cours et de couloirs.

Arcades dans une de ces cours

Bouddha du lieu en bronze vieux de 2500 ans, haut de 4m, avec sa couverture d’or (50cm d’épaisseur) et ses fidèles

Pagode hautement religieuse nécessitant la couverture totale des jambes. Petits monuments

D’autres belles arcades

3 statues Kmer d’ANGKOR. Suite aux guerres thailandaise/combodgienne puis birmane/ thailandaise, 16 statues d’Angkor se retrouvèrent en Birmanie. Mais 13 furent détruites durant les 2 guerres mondiales. Les 3 qui restent sont « sacrées » et garantissent une excellente santé à qui les touche.

Un gong géant devant lequel tous veulent se faire photographier

Ensuite, visite de la rue des fabricants de statues en marbre (et sa boutique)

Visite d’un atelier artisanal de sculpture sur teck, fabrique de marionnettes et tapisseries

Tapisserie, réalisation du dessin sur support, réalisation de contours, pose des perles (souvent par milliers),

Stock de sculptures sur teck

A partir d’un dessin posé sur plusieurs madriers (12 cm d’épaisseur) l’ouvrier grave et sculpte

Départ et visite d’un atelier de fonderie de cuivre

Réalisation, moule ayant servi, notre guide et statues en cours

Un moule prêt, un petit four,

Un résultat

Nouveau départ pour la visite d’un atelier de feuilles d’or

Visite d’une fabrique de feuilles d’or, vendues pour recouvrir les bouddhas et stupas

La petite feuille d’or (env 2cn x 4cm) est contenue dans un paquet de 200 feuilles identiques, toutes séparées par un « papier huilé spécial ». Elle provient d’une bande (lanière) qui mesurait 3mx2cm et pesait 30 gr d’or.

Ce premier paquet est battu durant 30mn et donnera 200 feuilles de la taille de gauche.

Chacune de ces 200 feuilles agrandies sera récupérée et coupée en 6.

Chacune de ces « nouvelles petites feuilles » sera mise dans un paquet de 200 « nouvelles petites feuilles" et battues durant 30 mn

Pour donner de nouveau des feuilles qui seront coupées en 6 bouts très minces.

Et il sera formé un nouveau paquet de 200 feuilles très minces qui seront battues durant 5 heures ! ! !

Ces nouvelles extra fines feuilles seront coupées en carrés de 5x5cm environ et vendues aux croyants (et autres).

Chers lecteurs, puisque vous semblez prendre plaisir à me lire, pourriez-vous me rendre un service et me faire gagner du temps car j’en dépense beaucoup pour vous. Quel est le prix de revient (en terme de matière uniquement) d’une feuille au final vendue aux croyants sachant que le Kg d’or vaut 30 000€ (environ).
Je compte sur vous. Merci.

Les femmes manipulent ces feuilles pour régénérer » l’huilage.

D’autre part, ce « papier huilé spécial » provient d’un bois de la famille du mûrier. Il est mis dans un liquide en jarre durant 8 mois pour le ramollir. Puis il est broyé, battu et aplati pour donner ces feuilles naturellement huileuses sur lesquelles l’or n’adhère pas.

Direction le restaurant. Danièle nous tourne le dos mais ce n’est pas grave.

Comme vous le voyez, la journée est très dense et mon compte rendu déjà long alors que nous n’en sommes qu’à mi-journée. Ici il est tard, je vais me coucher en pensant bien à vous et je terminerai cette journée encore pleine d’aventures demain. Non, je n’oublie pas la surprise . . .

A DEMAIN